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Les enfants du diable

Dates : Du 3 au 21 juillet 

Relâche le lundi

Durée : 1h15 

Lieu : Théâtre de l’Oriflamme 

Genre : Comédie dramatique 

Distribution : Texte de Clémence Baron avec Clémence Baron et Antoine Cafaro 

Mise en scène : Patrick Zard

Une pièce éclairée seulement par une ampoule au plafond, deux êtres pleurant la mort de leur petite sœur et une chaise sur laquelle personne ne peut s’asseoir. C’est, décrite de manière dégrossie, la pièce Les enfants du diable

On est en 2009, à Bucarest, dans le petit appartement de Niki, qu’il partage avec sa sœur Mirella. Ça fait 20 ans qu’ils n’ont pas vu leur sœur Veronica, adoptée par un couple de français. Ça fait aussi 20 ans que la dictature du roumain Nicolae Ceausescu est tombée. 20 ans que les horreurs des orphelinas roumains ont été découvertes. 

Mais, lors d’une nuit enneigée, Veronica fait une apparition soudaine devant la porte de son frère. Et si au début il refuse de la voir, sa sœur Mirella le convainc de la laisser rentrer. C’est le début d’une très longue nuit. 

3 personnages, pourtant deux personnes sur scène. C’est Mirella qui réunit sous le même toit son frère et sa sœur, pourtant Mirella n’est pas là. Pourtant Niki lui fait la conversation. Pourtant Mirella est morte. 

Une longue discussion s’installe entre les deux protagonistes, durant laquelle ils nous content toute leur histoire, mais aussi celle de la Roumanie sous Ceausescu. On y apprend les maltraitances endurées par les enfants et les familles du pays, les politiques infames de repeuplement, doublée d’une famine incontrôlée par le pouvoir en place. 

Une discussion entre un frère et une sœur, se transformant vite en leçon d’histoire. Une histoire méconnue, aussi fascinante que glaçante. 

Une pièce émouvante, écrite par Clémence Baron (qui joue, d’ailleurs, le rôle de Veronica) et magistralement mise en scène par Patrick Zard. Dans un décors unique, le jeu de lumière poignant marque la présence de la défunte Mirella. 

Une Mirella pas si défunte que ça, puisqu’elle était dans le public avec nous. C’est son histoire qui est racontée sur scène, par sa sœur Clémence Baron, et son camarade Antoine Cafaro (Niki). 

Une pièce magnifique, qui fera couler les larmes des petits cœurs sensibles. 

Article rédigé par Laura

Mise en ligne par Léa Berroche

Attachée de presse: Dominique Lhotte

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