L’homme Bleu  voit Rouge, en Vers

Tel est le titre que Benjamin Laplace sortira sur tous les plateformes Spotify et consorts, le 10 novembre.

Pourquoi  « Bleu » ? L’artiste vient du blues comme bon nombre de musiques actuelles.

« Rouge » ? Un violent coup de sang à propos de la catastrophe climatique qui s’annonce et de la réponse trop tardive de la plupart des gouvernants à ce problème ou pire, de leur désintéressement total.

Et puis il y cette horrible guerre qui se déroule sous nos yeux, en Ukraine, attisée par la  surenchère des pays environnants et dont on ne  voit pas l’issue. Vont-ils en venir à actionner l’arme nucléaire? Comme toujours dans une guerre, ce sont les plus faibles, les plus pauvres, les plus innocents qui sont pris en otages, qui souffrent, qui meurent, qui voient leur pays détruit.

Alors oui! Le bluesman est en colère. Il y a de quoi !

Enfin « Vers ».  Comment peut-il se battre lui, Benjamin Laplace, ou au moins résister contre ce qui s’annonce ? Il ne sait qu’écrire et composer ! Mais ce n’est pas rien ! C’est au contraire une arme formidable. Souvenons nous de ce que disait Dostoïevski  « Seul l’Art et la Beauté pourraient changer le monde ». Benjamin en est intimement persuadé.

L’auteur a choisi de sortir « L’Homme Bleu » titre par titre, à contrario de « Sombres  illuminés »  et de « Etats d’Öm 95 », le dernier album.

Les enregistrements ont eu lieu dans son propre studio, à son domicile, et dans l’excellent Studio 7 à Issy-les- Moulineaux.

Léa Berroche

Benjamin avec Frédéric Audibert au studio 7.