« Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie, mon honneur à moi»
« Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie,
mon honneur à moi »
Fils de Maurice Guillaume, général de division, Pierre Guillaume est né à Saint Malo le 11.08.1925. Il sort de l’École Navale en 1948 et s’engage pour la guerre d’Indochine où ses brillants services feront l’objet d’un livre puis d’un film de Pierre Schoendorffer Le Crabe Tambour. (1977)
Il termine la guerre en 1954 avec le grade de lieutenant de vaisseau.
Désobéissant au haut commandement, il sauve alors, en embarquant sur les bâtiments sous ses ordres, 1600 Vietnamiens catholiques voulant fuir le communisme.
Puis il part rejoindre la France seul à bord d’une jonque, voyage au cours duquel il est capturé sur les côtes somaliennes par des pirates fascinés par ce prisonnier aux cheveux roux, au point qu’il ne sait pas très bien s’ils le considèrent comme un prisonnier ou comme un dieu.

Fin 1956, il rentre à Paris. En mars 1957, il apprend que son frère Jean-Marie, 29 ans, officier parachutiste,
est tombé à la tête de son commando en Algérie. Il demande et obtient d’être muté dans l’armée de terre,
afin de lui succéder à la tête du commando après avoir effectué des stages de parachutiste et de commando.
Promesse ayant été faite que ce commando porterait le nom du premier de ses membres qui serait tué au
combat, le commando prend alors le nom de Guillaume. Pierre Guillaume le commande du 14 juillet 1957
au 12 mars 1958 avec le grade de capitaine. Il reçoit de nombreuses distinctions.
Comme beaucoup d’officiers d’active il participe au putsch d’Alger comme adjoint marine du général
Challe, l’un des quatre organisateurs. A l’issue du putsch, il s’engage dans la clandestinité avec les généraux
Salan et Jouhaud. Arrêté en mai 1962, Pierre Guillaume est condamné à huit ans de détention et emprisonné à la maison d’arrêt de Tulle avec d’autres officiers dont les généraux Salan, Jouhaud et Zeller.


l’aventure.
Il travaille ensuite comme conseiller à la sécurité maritime en Arabie saoudite et participe avec le célèbre
« mercenaire » Bob Denard au renversement de la dictature militaire aux Comores avec l’accord tacite du
gouvernement français. Avec plusieurs anciens militaires, il s’engage dans la défense du peuple Karen en Birmanie, peuple en
grande partie chrétien qui est opprimé par la junte militaire (comme le sont les Rohingyas musulmans)
Pierre Guillaume anima un Libre Journal hebdomadaire très suivi sur Radio Courtoisie, quasiment jusqu’à son décès le 3 décembre 2002.
Ce livre retrace une destinée hors du commun d’un capitaine de légende.
On peut aussi lire le livre de Georges Fleury consacré à Pierre Guillaume : « On l’appelait le CrabeTambour » paru en 2006 aux Editions Perrin.
Site des anciens du Commando Guillaume :
http://www.commandoguillaume.com/html/index.php
Article rédigé par Pierre Caspar
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